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8e Festival du tourisme de Dimbokro: L’ex-hôtel Sietho réhabilité, un 4 étoiles et un mini-parc de loisirs en projets !

06 / 06 / 2019


Parrainant le Festourdim 2019, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a annoncé, le 1er juin, la renaissance touristique de la région du N’Zi.
Faire de l’industrie du tourisme l’un des trois piliers de l’essor économique de la Côte d’Ivoire à l’échéance 2025, tel qu’édictée par la Stratégie nationale du développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », passe par le dynamisme intérieur, outre le flux international. Et, ce frémissement, est perceptible, ainsi qu’il a été donné de constater, du 30 mai au 1er juin, à Dimbokro (Région du N’Zi, centre du pays), à la faveur de la 8e édition du Festival du tourisme de Dimbokro (Festourdim). Plus qu’en ministre de tutelle et parrain, Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs, revêtu du manteau de maître d’œuvre de « Sublime Côte d’Ivoire », face au riche et varié potentiel de la région et du succès ininterrompu en 8 éditions dudit Festival, a annoncé 5 projets majeurs. Pour, dit-il, « redonner à Dimbokro ce que Dimbokro a tant donné à la Côte d’Ivoire, auréolé en cela d’un passé glorieux, en tant qu’ancienne Boucle du café-cacao ; et en faire, dorénavant, la Boucle du tourisme et un modèle du Vivre-ensemble ».
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie, au plan intérieur, Dimbokro et sa région pourra bénéficier, sous peu, pour ne citer que les 5 annonces-clés : « d’une étude exhaustive au fin d’un financement dans le cadre du partenariat public/privé, de la réhabilitation de l’hôtel La Renaissance, géré par l'ex-Sietho, de 1974 à 1984 et communément appelé hôtel Sietho qui est aujourd'hui en ruine ;  de la construction d’un réceptif de 4 étoiles dans le cadre du projet « Villa Ivoire » ; d’un mini-parc d’attractions et de loisirs ; du recensement exhaustif des sites naturels, cultuels, rites culturels et historiques pouvant intégrer le circuit de La Route des Rois ; l’accueil de l’un des 20 futurs centres de formation aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie en cours de contractualisation… ».


Des métiers du tourisme pour la jeunesse et les 5 promesses de la Renaissance
Dans cet élan, le ministre  s’est réjoui de la présence massive d’étudiants venus de plusieurs régions du pays, participer à ce festival. Leur indiquant, par la même occasion, d’avoir fait le choix judicieux d’épouser ces filières, d’autant plus qu’ils feront partie des 230 000 emplois qualifiés sur les 375 000 en vue que le secteur devrait absorber dans l’élan de « Sublime Côte d’Ivoire ». Toute chose qui sonne en écho au thème du Festourdim 8 : « Outil de lutte contre la pauvreté en milieu rural ». car, comme le déclare, la Directrice départementale, jusqu’alors du Tourisme et des Loisirs de Dimbokro, Mme Liliane N’Zué, Festourdim vise, entre autres objectifs, la vulgarisation du riche patrimoine local qui, encadré et mis en valeur, est pourvoyeur d’emplois et de revenus pour les populations. Bien plus, les élus locaux, les autorités administratives et les partenaires ayant agréé à la pertinence de sa démarche, cela ne pouvait que conférer succès à son festival. Ce qui a incliné les autorités à faire la requête au ministre de tutelle d’ériger cette Direction départementale en Direction régionale. Requête acceptée.
Au-delà, le président du Conseil régional du N’Zi,  Koffi N’Guessan La Taille, s’engage à subventionner sur 3 années, tous les évènements culturels et touristiques de la région dont le Festourdim, à hauteur de 14, 5 millions de FCFA par an.
A l’instar de Siandou Fofana, baptisé pour l’occasion Nanan N’Guessan Akanza 4 du nom d’un illustre tête couronnée de l’aire Baoulé-Agba, qui est revenu sur le cosmopolitisme dont Dimbokro est un réceptacle et donc un gage de cohésion sociale et de paix nécessaires au développement, les orateurs, à l’image du représentant du maire, Bilé Diéméléou Amon Gabriel, le conseiller municipal N’Gatta Kouamé, a invité tous les Ivoiriens et étrangers vivants en Côte d’Ivoire, voire au-delà, à s’approprier le festival qui devient la mascotte du peuple Baoulé-Agba.
Notons qu’après le Burkina Faso, le Nigeria et les régions de la Marahoué, de Yamoussoukro et du Grand-ouest ivoirien, c’est le peuple du Hambol (Centre-nord du pays avec pour capitale Katiola) avec les ethnies Tagbana, Djimini, Djamala et Mangoro… qui était à l’honneur pour ce Festourdim acte8.